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 Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West)

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AuteurMessage
West Aswenzer

West Aswenzer


+ posts : 6
+ inscription : 06/10/2012

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MessageSujet: Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West)   Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West) EmptySam 6 Oct - 9:29

Weston "West" Aswenzer
(avatar: @tumblr)
Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West) Tumblr_lvi5bgkPbe1qaay1oo1_500
CÉLÉBRITÉ --------- TOBIAS SORENSEN
blabla.
Information concernant le personnage, information concernant le personnage
--------------------------------------------------------------
nom et prénom - Weston Aswenzer âge et date de naissance - Vingt-six ans, le trois septembre origine et lieu de naissance - Origines sud-américaine, né dans un village Brésilien statut civil officiel - Marié métier et études - Aucun emploi stable.

HISTOIRE DU PERSONNAGE/ OU DEUX ANECDOTES
Information concernant le personnage, information concernant le personnage.


Citation :
pseudo : ici. réservation : ici. avis sur le forum : ici. votre musical préféré : ici. autres : ici.


Dernière édition par West Dereham le Sam 6 Oct - 9:31, édité 1 fois
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West Aswenzer

West Aswenzer


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+ inscription : 06/10/2012

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MessageSujet: Re: Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West)   Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West) EmptySam 6 Oct - 9:29

ALL YOU NEED IS LOVE T’as le goût du sang qui s’immisce dans ta bouche, la douleur du coup qui semble se répercuter dans tout ton corps. Putain tu voudrais tellement lui rendre ses coups. Mais tu ne peux pas. T’es qu’un gosse, à peine plus haut que trois pommes. T’as dix ans, il en a presque quarante. Tu ne fais pas le poids. Pourtant, chaque coups qu’il t’assène te rappelle à quel point tu le hais. Dans la cours de l’école, tu les entends tous dire que leurs pères sont géniaux, de vrais héros, les évangiles de leurs minables existence. Le tient, c’est la personnification du démon. Il est là, grand, fort, stable, si sombre et cruel. Le rictus sur les lèvres, l’indifférence dans le regard, la bouteille de whisky à la main. Il te gueule des insanités au visage, mais t’écoutes pas. Depuis le temps, t’as cessé d’entendre ses jérémiades, depuis le temps, t’as cessé d’avoir mal, depuis le temps, t’as cessé d’espérer qu’il t’aime comme un père le devrait. Ca doit être à cause de ta mère. Paraît que tu lui ressembles. Tu sais pas. Tu ne sauras jamais. Elle s’est cassé un matin, un mec plus beau, plus riche. Si tu pouvais, tu partirais aussi. Puis finalement, pourquoi pas ? T’as ton reflet dans le miroir, une image sale, celle d’un gosse niqué par la vie alors qu’il a même pas commencé l’adolescence. La balafre qui vrille ton visage te donne un air vicieux. Plus vieux aussi. La voix te souffle, un ange divin : Vas-y, casse-toi. T’as pas besoin d’eux. T’as besoin de personne. Alors, ça semble presque trop évident : tu fais ton sac, et tu te casses de ce minable village brésilien. T’as dix ans. La vie devant toi. Des années à trimer pour trouver ta voix. Mais qu’importe. Pourtant, dans le silence, tu ne sais pas que tu quittes un enfer pour un autre.

HEART BEATING « T’as l'air de quelqu'un de malheureux. » Elle minaude à ton oreille. Sa voix est comme un chant d’oiseau, mélodieux, doux, lointain et si proche. Appréciable. Tu t’enivres es odeurs fruités de son parfum. T’as le coup de foudre avant même d’avoir vu son visage. Et ça ne fait que s’approfondir quand tu croises son regard. C’est naze l’amour. T’y as jamais cru. Encore moins celui qui nous tombe dessus avant même de regarder l’autre. Et pourtant. « Et toi, de quelqu’un d’heureux. » Elle rit. Sans prêter attention à ton cynisme. Son rire est doux, il réchauffe ton cœur glacé par les nuits passées à trimer dans les rues. « Mieux vaut paraître heureuse qu’être malheureuse. » T’esquisses un infime sourire, qui se confondrait avec un rictus. Le terme ‘’paraître’’ t’ennuie. Dans le fond, t’as l’intime conviction que cette fille, elle mérite mieux que de ‘’sembler heureuse’’. Ouais, cette fille, peut importe d’où elle vient, elle mérite le plus grand des bonheurs. « Weston. » Elle tend la main, geste solennel, trahis par son sourire amusé, t’as envie de te jeter sur sa main. Même ses doigts sont sublimes. « Mahala. » Son prénom suinte l’exotisme. T’aimes la consonance. T’apprécie le son que forme son nom. Comme un prénom indien. C’est une indienne de toute façon. Une magnifique indienne au nom significatif : femme. La plus belle des femmes.

C’était l’histoire d’un sourire. D’un soupire. De quelques paroles. De ces yeux pétillants. L’histoire de deux cœurs, qui s’approchaient, qui s’accrochaient, qui s’écorchaient. Deux corps qui ne formaient qu’un. Une collision parfaite de deux personnes opposées. Cette femme pleine de vie, le contraire de cet homme au regard de braise. Des ados, voilà ce qu’ils étaient. Des gamins. Lui, il avait à peine dix-sept ans. Elle, quinze. Mais ils y croyaient. Comme à ces conneries d’amour passionnés, d’éternité et tout ça. Avec Mahala, West y avait cru, à la rédemption, la vie meilleure, le bonheur. « Je t’aime. » C’était beau. C’était simple. C’était sincère. La première fois qu’il le disait. Qu’il le pensait. Il a son sourire gravé dans son esprit. « Je t’aime aussi. » Sa voix est douce et son ‘’je t’aime’’ est la plus belle des mélodies. La symphonie de vos cœurs est frénétique, belle à en crever. A cette époque, t’en es sûr : c’est elle. Ca le sera toujours.


MY LIFE BURN IN HELL C’est la collision des sentiments. L’amour. La jalousie. Elle a se sourire, cet éclat de rire qu’elle n’offrait qu’à toi. Pourtant, c’est pas toi qui est vers elle, c’est pas toi qui frôle son bras d’une façon quasi-indécente. T’en crève. T’as cette façon d’être possessif, de prendre pour acquis tout ce que tu as, parce que t’as toujours fait ça : je prends, je garde. Que t’en as oublié que ça ne marchait pas comme ça, pas avec les gens. Pas avec les femmes. Tu bouillonnes de rage, finalement, Maha semble te repérer. Elle s’avance vers toi, avec ses pas de chat, son sourire enjôleur, elle dépose un baiser sur ta joue et rentre dans le bar.

[…]


Le liquide visqueux ruissèle sur tes doigts. Il commence à coller sur ta peau, à sécher par endroit. Ton souffle se fait court, entre deux lampadaires, tu discernes la buée que forme ta respiration. La rage se dissipe. Une sérénité étrange gagne ton corps. Le cadavre gît à tes pieds, comme une serpillère qu’on délaisserait dans une ruelle. Tu redeviens définitivement calme. Apaisé. Comme si tout allait bien, qu’importe l’horreur de ton acte, tu as l’impression d’être mieux. Moins stressé. Les mains enfournées dans tes poches, tu files dans les toilettes du bar, nettoyant tes mains, dissipant les dernières traces de ta cruauté. T’as fais ça avec classe : pas une seule tâche sur tes vêtements. Plus de sang sur les mains. Tu retournes vers Mahala, la jalousie s’est volatilisé, tu as exterminé l’ennemi.


I CAN'T JUST SAY GOODBYE T’étais là, comme un con. Qu’est-ce que t’attendais au juste ? Le cortège s’avançait, le cercueil s’enfonçait, les gens chialaient. Mais tu t’en foutais. Tout ce qui comptait, c’était Mahala. Elle était là, elle aussi, pleurant toutes les larmes de son corps. Des larmes que tu avais toi-même déclenché en butant ce mec qui l’avait regardé trente seconde de trop. T’avais soudainement honte de ton acte, non pas parce que tu avais ôté la vie à un homme de sang-froid, mais parce que cet acte avait provoqué la peine de la seule femme que tu aimais.

[…]

« Jolie pierre tombale, pas vrai ? » Sa voix te donne des frissons dans le dos. Plus personne n’est dans le cimetière. Sauf toi. Devant la pierre tombale de ce mec que t’as tué. Et Mahala. Elle est apparue, comme une ombre fantomatique, avec sa voix qui semblait plus dur que d’habitude. Tu te tournes à peine vers elle, pourtant, tu sens qu’elle t’en veux, qu’elle a peur. Tu perçois tout un tas de sentiments qu’elle n’avait jamais eut en ta présence auparavant. « C’est juste une pierre tombale. » Elle jette un regard mélancolique aux inscriptions annotés sur le marbre qui se tient fièrement devant le bout de terre fraîchement retournée. « Juste une pierre tombale, ouais … » Sa voix n’est qu’un murmure, portée par le vent, presque inaudible. Ses pas bruissent sur l’herbe, elle se poste à côté de toi, sans même te regarder. « J’ai pas mal réfléchis Weston. Je crois que j’ai besoin de prendre du recul. Entre toi et moi, je veux dire. Pendant quelques temps, il serait bon qu’on s’éloigne. » T’es pétrifié. Tu dis rien. Tu sais pas quoi dire. Ca fait encore plus mal que les coups que te donnaient ton père quand t’étais gosse. Quelque chose à l’intérieure de toi se fissure. Devant ton inertie, elle assène finalement un révérencieux : « Je suis désolée, Weston. » Et, comme si tu avais la peste, elle s’en va, sans plus un mot, ni un geste ou encore un regard. Alors c’était tout ? C’était fini ? Tu restes là encore quelques heures, comme si elle allait revenir et te dire que, finalement, elle t’aimait et que tout reprendrais son cours. Mais elle n’est jamais revenue. Et toi, t’as finalement quitté Boston.


I FELL IN LOVE WITH A CARELESS MAN'S CAREFUL DAUGHTER Sangha - L'illusion d'optique

DON'T SPEAK, I KNOW JUST WHAT YOU'RE SAYING Les premiers remords. La seconde erreur.
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West Aswenzer

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+ inscription : 06/10/2012

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MessageSujet: Re: Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West)   Mourir [...] le passage de peu de chose à rien (West) EmptySam 6 Oct - 9:30

YOU LIVE IN MY DREAM La fuite - Sangha (la fin d'une histoire)

FREEDOM IS A UTOPIA La nouvelle vie à Boston.

THE DOOR OF THE REDEMPTION Barbara - l'infime espoir.

DEVILS ALWAYS RETURN Le dernier meurtre - Barbara

I CAN'T JUST SAY GOODBYE Sangha, le ravivement d'une flamme passée

'CAUSE ITS HURT Boston Inn - Mahala.

IT'S LIKE AN OBSESSION La boîte de strip-tease - Decay.
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